La danse : beauté et magie de l’instant présent, le seul qui compte à chaque instant…
Venez apprendre le syrtos, le ballos, et bien d’autres danses, toutes aussi belles, des Cyclades !
La danse traditionnelle grecque est en effet l’expression vivante et multiple d’un peuple.
Expression à la fois séculaire et très moderne.
Expression d’une culture, d’une identité, d’une histoire, d’une filiation.
Lorsqu’un Grec danse, il s’exprime : il dit tour à tour sa joie ou sa peine, son amour, son espoir, sa mélancolie, sa foi. Il dit aussi sa vie, son histoire, ses liens. Il dit beaucoup, et en dansant, il partage ainsi avec sa famille, ses amis, ses proches.
La danse est ainsi un langage dense, profond, riche, qui dit beaucoup de choses d’un homme ou d’une femme, d’une famille, d’un village, d’une île…
Le corps mis en mouvement exprime ce que disent le cœur et l’âme.
La musique et le rythme guident et catalysent cette expression.
Et c’est parce que la danse permet de s’inscrire dans une histoire, de prendre sa place, de renouer avec ses racines, sa communauté et son identité, que la jeunesse grecque, en quête de repères dans un pays en crise, se passionne à nouveau avec fougue pour la danse traditionnelle, et se retrouve et se ressource dans la danse de sa tradition.
Par conséquent, la danse n’est surtout pas, vraiment pas, une suite aveugle de pas, ni un mouvement mécanique des pieds ou des jambes, encore moins une simple « gymnastique » en musique notée sur un cahier. Ni un « folklore » figé, qui se résume en quelques photos, musiques ou vidéos, présentés de façon expéditive dans une salle d’hôtel…
La danse est avant tout un signifiant, un sens, une expression, un langage.
La danse est une vibration intérieure, une expression des sentiments et des émotions, imprimée par un corps en mouvement.
Voici pourquoi, pour « apprendre » et appréhender la danse grecque en Grèce, il faut aller là où elle se danse, et être au contact simple, direct et entier des Grecs, dans leur région : sur place. En immersion. Chez eux, et avec eux. Et passer du temps, beaucoup de temps, dans les villages, les fêtes, les soirées… pour observer, écouter, sentir… C’est la seule façon de s’imprégner d’une culture, et de la faire sienne, peu à peu : regarder le pas et le style d’un grand-père, capter son jeu avec les musiciens, etc. Vous pourrez alors peu à peu entrer dans le jeu, communier, partager, participer, et savourer.